Cathy Weyders

Cathy Weyders est née dans la province du Luxembourg. Elle vit et travaille à Bruxelles.
Très vite, son instinct de création et son envie de poursuivre une formation artistique la poussent à étudier à l’école de Saint-luc à Liège pour ensuite continuer son parcours à l’Ecole de recherche graphique (ERG) de Bruxelles.
Elle invente des paysages où, pour survivre, il faut être camouflé, protégé par des combinaisons ou des masques.
Son travail se développe à travers des installations et des sculptures polymorphes.
Les sculptures sont souvent sous forme de petites habitations organiques ayant tantôt l’apparence de monstres, de microbes ou de salle de chirurgie futuriste. Des espaces que le visiteur peut à la fois observer et pénétrer. La notion d’habitation nomade, ”d’architecture microbe”, ou de refuge sont des sujets qui influencent son rapport à l’espace, tout en questionnant les concepts de confort, de protection, de fragilité et de survie…
Depuis 2004, Cathy Weyders développe un univers autour du thème du naufrage, la catastrophe d’un univers inondé, d’un art naufragé… A travers une esthétique autour du sauvetage, elle aborde la survie d’une manière ludique et « aquatique » avec la création de sculptures flottantes.
Une recherche sensible ancrée dans un univers poétique, inspirée par une réflexion environnementale et urbanistique. Avec elle, l’eau n’est jamais bien loin, qu’elle y plonge avec l’espoir qu’un gilet de sauvetage en glace la sauvera, qu’elle crée des « nouveaux visages » en glace, qu’elle se lance dans une vaste sculpture composée de vêtements de pluie, combinant des masques aux visages en hublots ou encore en réalisant un radeau de sauvetage en glace immergé dans la Méditerranée…
Son travail s’est vu récompensé en 2005 du Prix de la jeune sculpture en Plein Air de la Communauté Française de Belgique. En 2008, avec le soutien des mécènes du sud et de la Communauté Française de Belgique, elle réalise avec l’artiste Monsieur Moo la performance « Naufrage ».
Son parcours s’enrichit par de multiples expositions collectives et par des résidences d’artiste (France, Suisse, Canada, Corée du Sud …). Les résidences lui permettent d’élargir et de « tisser » un réseau artistique riche en rencontres.