Jamel BARBACH

Nous avons tous des plaisirs coupables. Des petites choses inavouables mais qui nous font tant plaisir car potentiellement d’une erreur de bon ton ou d’une faute de goût.

Jamel joue de cette culpabilité intime car de culpabilité il n’a pas. Il part de clichés désuets ou éculés pour leur redonner leurs lettres de noblesse. Mais si la thématique de base est désuète, la seule manière de l’anoblir est l’excellence de la retranscription.

 Jamel dépoussière l’image primaire et fait de nos plaisirs coupables des revendications franches et fières. Ce doit être ça la liberté.

Pascal Noé